A propos

L’auteur

45 ans, en couple. Père de 2 enfants nés d’une précédente union.

Etudes supérieures d’Ingénieur complétées d’un 3e cycle en Management. 20 ans d’expérience professionnelle dans de grandes entreprises du secteur privé, dans le marketing, le commerce international, les ressources humaines, les systèmes d’information. Désormais gérant d’une très petite entreprise dans le domaine du web.

Citoyen français né de parents français, enseignants tous les deux. Baptisé catholique, mais non pratiquant depuis de nombreuses années.

Curieux de tout, de politique, de nouvelles technologies, de société, d’économie. D’art un peu moins.

Voilà, l’essentiel est dit. Ah, non, j’oubliais : 1 an ½ passé à Dubai alors que j’avais 25 ans.

Pourquoi ce blog ?

Parce que j’observe avec tristesse – et souvent avec colère – l’évolution de la société et du monde, et que cette évolution me fait peur. Un monde toujours plus globalisé, où les choses tournent de plus en plus vite et de moins en moins rond. Un monde où l’homme tend à perdre le bon sens le plus élémentaire, entraîné dans un tourbillon d’informations qu’il ne parvient plus à maîtriser ou à digérer.

Un monde où, me semble-t-il, l’homme perd peu à peu sa liberté, sans s’en rendre compte. Soumis à la dictature de l’émotion, exposé en permanence à la pensée unique d’un système politico-médiatique tout entier voué à la défense d’intérêts particuliers déguisés en intérêt général, l’homme perd progressivement sa liberté d’expression, et même sa liberté de penser.

Je ne crains pas que le monde devienne semblable à l’univers de « 1984 » de George Orwell. Il l’est déjà, même si c’est à degré évidemment moins caricatural. Le contrôle de la pensée est établi depuis longtemps, la novlangue a envahi les discours politiques et les médias. La censure s’impose, de manière sournoise, tant et si bien qu’on ne la voit même pas. La machine est en marche.

Epris de liberté, je ne peux plus me taire.

Est-il utile de parler, de crier ? Je ne le sais pas. D’autres parlent ou crient depuis bien plus longtemps que moi, et disent les choses avec un talent bien supérieur au mien. Je n’écrirai vraisemblablement pas grand-chose de nouveau, mais j’espère que ma voix, additionnée au concert existant, contribuera à influer sur le cours d’un avenir qui me semble peu réjouissant pour ceux qui nous succèderont. Et si je n’y parviens pas, tant pis. Je m’épargnerai au moins le sentiment de culpabilité qui tourmente parfois ceux qui n’ont pas essayé.

Je le fais pour mes enfants surtout (et à travers eux tous nos enfants), dont j’espère qu’ils auront le droit de choisir leur destin. J’essaie d’assumer, du mieux que je le peux, mon rôle de père et d’éducateur. J’essaie surtout de leur apprendre à développer leur esprit critique, à se méfier des idées toutes faites, à mettre les choses en perspective, à considérer les réalités sous des angles différents, à ne pas se laisser imposer une vision sans l’avoir évaluée. Bref, à penser librement.

C’est cet exercice, forcément marqué du sceau partial de mes convictions, que j’espère réussir à proposer aux lecteurs de ce blog. Je m’efforcerai aussi de jouer le rôle de courroie de transmission d’information, pour contribuer à faire connaître des vérités – souvent tues – qu’il me semble important de connaitre.

Il sera donc question de politique, de société, d’économie, de finance. De médias aussi, beaucoup. Et d’enseignement. Car l’instruction (comprenez par là le travail de l’Ecole) doit contribuer à faire des enfants des hommes libres en devenir. Et il me semble que l’Ecole de la République fait fausse route depuis de nombreuses années, prisonnière de dogmes destructeurs, dont on se demande bien quelle est leur finalité non avouée. Elle se pare de statistiques flatteuses qui masquent de moins en moins son échec croissant dans sa mission fondamentale : apprendre à penser.

Etre libre, c’est avoir le droit de dire ou faire des choses, dans les limites d’un cadre défini par des règles. Ce cadre doit être aussi souple que possible, mais il est nécessaire pour garantir justement la liberté de chacun, et assurer la cohésion de la société.

Etre libre, c’est avoir un droit fondamental : celui de choisir. Mais être libre, c’est aussi un devoir tout aussi fondamental : celui d’assumer ses choix, et les conséquences de ses choix. On ne peut pas revendiquer le droit de faire des choix, puis chercher à reporter sur autrui la responsabilité des conséquences des choix que l’on a effectués. Mais pour cela, il faut avoir un esprit assez aiguisé pour mesurer, au préalable, quelles pourront être les conséquences de nos choix. C’est-à-dire réfléchir, penser, prévoir, anticiper en connaissance de cause. D’où le rôle de l’instruction. Plus un citoyen sera instruit, plus il sera libre.

Etre libre, c’est pouvoir dire « oui », et savoir dire « non ». Et réciproquement.

Mais quand on observe l’évolution de la société on est légitimement en droit de se demander si les « gouvernants » du monde occidental mettent en œuvre des politiques visant à accroître les libertés et le niveau d’instruction. J’aurais même tendance à considérer le contraire…

Que trouverez-vous sur ce blog ?

Des réflexions, des coups de gueule. Des coups de cœur aussi, j’espère. Des instantanés de l’actualité. Des vérités pas toujours bonnes à dire ou à entendre, et même politiquement incorrectes. De l’humour. Et du cynisme.

Il y a fort à parier que toute maxime commençant par « il va falloir s’habituer à » me fera réagir bruyamment…

On me reprochera parfois de grossir le trait, ou on me taxera de raccourcis trop rapides. On aura raison. Je ne souhaite pas barber trop souvent mes lecteurs avec des discours qui laisseraient penser que je m’écoute parler. La caricature systématique est inutile. Mais recourir à la caricature permet aussi, de temps à autre, de faire prendre conscience des choses de façon bien plus efficace qu’avec un long discours.

Bienvenue dans un monde de libertés parfois contrariées !