Je l’avoue, je commence à en avoir sérieusement ras-le-bol des débats sur la couleur de peau et les questions ethniques. On nous en rabâche les oreilles à longueur de temps, et toujours dans le même sens, en nous expliquant en permanence que les blancs sont racistes et haïssent les gens qui n’ont pas leur couleur de peau.

Avez-vous remarqué qui sont les interlocuteurs obsédés par ces questions ethniques ? Je vous laisse deviner la réponse à la question….

Dernière exemple en date, lors de “L’émission politique” du 10 novembre 2016 sur France 2. Afin d’alimenter le débat sur l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, David Pujadas convie – en duplex depuis New-York – une femme dénommée Rokhaya Diallo.

David Pujadas la présente comme Journaliste. Journaliste où ? On ne sait pas.

On a franchement envie d’éclater de rire quand il ajoute qu’elle est “familière de la vie américaine, puisqu’elle est actuellement à New-York, et qu’elle a même participé à une manifestation devant la Trump Tower”. Voilà des arguments de poids pour justifier la participation de cette invitée…

“Notre invitée est familière de la vie américaine, puisqu’elle est actuellement à New-York et qu’elle a même participé à une manifestation devant la Trump Tower.”

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En revanche, on comprend un peu mieux son intervention, quand on sait qu’elle est fondatrice d’une association baptisée “Les Indivisibles”, qui lutte contre le racisme.

 

Vous avez bien saisi le message ?

“En France, comme aux Etats-Unis, les seuls groupes ethniques qui soient capables de porter quelqu’un au pouvoir, ce sont les blancs.”

Autrement dit : en France comme aux Etats-Unis, dans le système démocratique actuel, il y a trop de blancs pour que ma voix compte.

Trop de blancs. C’est pas un peu raciste, ça ? J’en finis par me demander si les pseudo anti-racistes ne sont finalement pas les plus racistes de tous…

Quelle réponse ?

J’ai bien envie de répondre à Mme Diallo avec cette petite vidéo postée par une citoyenne américaine sur son compte twitter. Pro-Trump, elle explique les raisons de son choix. Vous noterez sa physionomie. On ne peut pas particulièrement l’accuser d’être de type aryen.

Et j’ai bien envie de demander à David Pujadas pourquoi il n’a pas invité cette jeune femme à témoigner pendant l’émission. Ou au moins diffusé sa vidéo : ils sont tellement friands de Twitter dans les émissions de France 2. En tant que citoyenne, ne dispose-t-elle pas d’un avis bien tout aussi pertinent (voire plus…) qu’une pseudo-journaliste française ?

Si vous n’avez pas envie de regarder la vidéo en entier, j’ajoute en-dessous une retranscription écrite de la majorité de ses propos, ainsi qu’une rapide traduction en français. Les puristes voudront bien pardonner les approximations de ma traduction, qui ne changent rien au sens des propos de cette jeune femme.

Last night, America voted for change. And so now, a bunch of people are saying : “It’s a white lash, it’s white people, they are so mean, they don’t like blacks !

Bullcrap ! Black people didn’t want Hillary Clinton, Latinos didn’t want her, it was America who voted for Trump last night. So stop making this about white people. There are plenty of blacks and hispanics and people of every stripe who said NO to the progressivism and the the transgender bathrooms, the higher taxes, the craptastic foreign policy, the millions of billions of dollars going to war,(…)

America said it’s time to get back to regular, operational standards. Which means, we’re gonna stop focusing on our body parts, and start focusing on jobs, the economy, and keeping this country on the right track.

This is not about colour or race. We’re gonna stop talking about that all the time, and start talking about what actually matters. We are Americans first, we’re not the sum of our individual bodyparts and skin tones. I can’t wait to see what happens when we actually get back to focusing on the main issues in this country.

We won last night, I’m so glad about it. It’s not a white thing, it’s not a black thing, it’s an americain thing. And if you’re crying and talk about going to Canda, please hurry up and go, we have work to do here, (…)

(traduction)

“Hier, l’Amérique a voté pour le changement. Et aujourd’hui, plein de gens disent : “c’est un coup des blancs, ce sont les blancs, ce sont des méchants, ils n’aiment pas les noirs !”

Foutaise ! Les noirs ne voulaient pas de Hillary Clinton, les Latinos ne voulaient pas d’elle non plus, c’est l’Amérique qui a voté pour Trump hier. Alors arrêtez d’en faire une affaire de Blancs. Il y a plein de noirs et d’hispaniques et de gens de tous les types qui ont dit NON au progressisme, aux salles de bain transgenre, à la hausse des impôts, à une politique étrangère de merde, aux millions de milliards de dollars dépensés pour la guerre.

L’Amérique a dit qu’il était temps de revenir à des choses normales. Ce qui veut dire que nous allons arrêter de concentrer notre attention sur nos corps, et que nous allons nous concentrer sur le travail, sur l’économie, pour remettre le pays sur le bon chemin.

Ce n’est pas une question de couleur ou de race. On va arrêter de parler de ça tout le temps, et on va commencer à parler de ce qui est vraiment important. Nous sommes avant tout des Américains, nous ne sommes pas la somme de nos individualités et de nos couleurs de peau. Je suis impatiente de voir ce qui va se passer quand on recommencera vraiment à se focaliser sur les questions importantes.

Nous avons gagné hier, et j’en suis ravie. Ce n’est pas une histoire de blancs, ce n’est pas une histoire de noirs, c’est une histoire américaine. Et si vous pleurnichez et que vous parlez d’émigrer au Canada, maniez-vous et foutez le camp. On a du pain sur la planche, ici (…)”

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